Est-ce déjà la fin du monde ?
En ces temps bousculés certains crient à l’effondrement ; toutes les crises en cours semblent mener à la fin de notre civilisation. Passage de la culture de masse à l’extinction de masse ? La situation est grave. Tant de choses insupportables en ce vieux monde. Il n’est, d’autre part, pas question de jouir de la catastrophe.
Un changement de paradigme est vraisemblablement à l’œuvre. Economiquement, il n’y a plus besoin d’armées innombrables, de masses de travailleurs taylorisés, de millions de consommateurs destructeurs d’environnement. Nous serions démographiquement dans un goulet d’étranglement.
La fonction de décision financière est transmise à l’intelligence artificielle. Du haut des pyramides humaines, les décideurs s’effacent au profit de la machine à calculer. Un scénario déterministe s’impose. Le futur reste cependant imprévisible.
Comme être humain, nous avons besoin d’une représentation englobante qui nous décrit le monde. Promesse de la religion, rêve humaniste ou foi dans le progrès des techniques (l’idéal d’Elon Musk).
En Démocratie, comme individu rationnel, nous décidons de continuer à agir, surtout ici et maintenant, en collectif, estimant les conflits et la tolérance.
Pas d’inquiétudes paniquées. La technique accompagne l’humanité depuis la nuit des temps. Jusqu’à preuve du contraire, nous sommes des hybrides bien adaptés. Hybridation de l’humain et de ses machines, interaction-relation de l’humain et de ses outils.
Comment recevez-vous les réponses de Google à vos questions ? Satisfaits des suggestions des vidéos de YouTube ? Et l’annonce des évènements sur FB ? Que dit votre sens de l’orientation de votre GPS ?
Afin de réfléchir à ces questions, “Histoires d’idées” vous présentent une synthèse visuelle du livre de Miguel Benasayag “la tyrannie des algorithmes”.
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